Meyer Sarfati

Peintre - 58 ans - Paris
« Meyer est à l’origine de l’Art sans fin. Son intention première, raconte son ami Caloïan, était d’organiser un événement dont le mot d’ordre serait de créer pendant 48h non-stop, avec interdiction de dormir, jusqu’à tomber d’épuisement, ou plus exactement, jusqu’à crever devant sa toile ! » Une vision un peu extrême peut-être, mais dont l’expression perdure depuis 13 ou 14 ans. Quant à Meyer, électron libre délivré des contraintes qui encombrent nos vies plus ordinaires (compte en banque, numéros, cartes…) il poursuit sa croisière en lisière du monde réel, papillonnant et semant enfants, tableaux et haïkus dans son sillage. Il caresse sa toile d’un pinceau léger, lui faisant traverser mille et une métamorphoses : «C’est un visage, ni homme ni femme, car notre véritable identité est asexuée. Il est parcouru d’ondes, à l’image des photons qui nous traversent et nous donnent une musique. Quelque chose de l’ordre de l’invisible, des vibrations qui nous rendent nous-mêmes et complètement éclatés. J’essaye de retranscrire la réaction en chaîne qui nous fait perdre nos limites et nous rend infinis, nous faisant toucher le bonheur et l’angoisse ». Finalement, la toile redeviendra presque blanche. Et Meyer repartira vers d’autres aventures, embarquant Hondo, Loulou, Heide et Stéphane à destination de Paris, dans une voiture remplie d’oeuvres et de rires.

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